L'année dernière, lors d'un salon à Genève, j'ai été très intéressé par le travail d'une bijoutière hors norme ( Sara Bran) qui travail sur les archétypes de graines. Le résultat était une collection complète de membranes d'or où d'argent ajourées de motifs très fins ciselés sur la surface de ce qui ressemblait à une graine. La plupart se portent en pendentifs et j'ai tout de suite pensé qu'en arborant cette graine dans le creux de la naissance du cou c'est un peu la matrice de notre nature que l'on affiche: un tout petit creuset, fragile et ouvert dont le produit est une mécanique humaine complexe et sensible.
Pour une prochaine expo en Angleterre
en juin j’ai fait une forme à partir d’une géosphère. En faisant évoluer ma sphère je me suis rapidement trouvé avec ça (photo). Je me dis alors que les graines n’en finissent pas de
germer ! "Je n'invente pas, je plie et déplie origami le matériau qui se présente" est une phrase que j'aime beaucoup que j'ai emprunté à Juliette Mezenc. C'est un peu comme si le noyau dur de cette idée germe pour construire une fragile membrane de papier
déplié. Au fait, le mulet c'est moi dans l'histoire.
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